Par Anne Drif Publié le 4 déc. 2025 à 19:33
Ils sont restés très « mezza voce » dans le bras de fer qui oppose Bruxelles et Moscou sur la mobilisation des avoirs russes, en pleines négociations sur un plan de paix en Ukraine. Mais ils ont multiplié les allers-retours dans les capitales européennes. Des banques internationales, mais aussi privées, et des assureurs craignent de se retrouver en première ligne en cas de passage à l’acte.
« Il y a des risques de rétorsion. Nous l’avons déjà expérimenté en Russie », déclare un dirigeant au sein d’une banque internationale, qui dit avoir plusieurs milliards d’avoirs russes immobilisés dans ses livres. Son institution a mené une série de dialogues en bilatéral avec la Banque centrale européenne, la Commission, le gouvernement belge et le gouvernement britannique pour les sensibiliser. « L’Union européenne devrait tenir compte du fait que la Russie prendra des contre-mesures si l’UE suit cette approche », déclare un autre banquier. Lire la suite.