par Renaud Lecadre publié le 23 février 2025 à 20h19
Une armada d’avocats internationaux déferle depuis trois ans devant le Tribunal de l’Union européenne, basé à Luxembourg. Avec pour objectif l’annulation du gel des avoirs d’oligarques ou entités russes, décrété en mai 2014 après l’annexion de la Crimée puis renforcé en février 2022 après l’invasion de l’Ukraine. Le plus gros concerne les réserves de change de la Banque centrale russe, 270 milliards d’euros à travers le monde, essentiellement en Belgique où réside la chambre de compensation Euroclear, qui rapportent un rendement annuel de près de 3 milliards affectés directement à l’Ukraine. Mais pour les personnes physiques placées sur liste rouge, il n’existe pas de décompte précis. La France estimait en novembre 2022, à son échelle, avoir gelé 1,35 milliard de biens : de l’immobilier parisien ou sur la Côte d’Azur, des tableaux, des yachts ou des hélicoptères. Lire la suite.