Billet de blog 18 février 2025

Lettre ouverte aux dirigeants de la Socapalm

Mardi 18 février 2025

Depuis 2021, la Socapalm – une agrobusiness détenue par une holding luxembourgeoise, elle-même détenue en partie par le groupe Bolloré – replante des palmiers à huile pour rajeunir sa plantation à Edéa, au Cameroun. Ce projet crée d’énormes difficultés pour les communautés riveraines qui manquent d’un espace vital pour subvenir à leurs besoins.

Le 17 février 2025

Messieurs les Directeurs généraux de Socapalm, Socfinaf et Socfin, Messieurs les membres des Conseils d’administration*

Le Groupe Socfin contrôle, via ses filiales, plus de 58.000 hectares de plantations de palmiers à huile appartenant à la Socapalm (Cameroun), qu’il a acheté lors de sa privatisation en 2000. Depuis 2021, la Socapalm – qui est détenue majoritairement par la Socfinaf, une holding luxembourgeoise détenue en partie par le groupe Bolloré – replante des palmiers pour rajeunir sa plantation à Edéa, dans le Sanaga-Maritime.

Ce projet de replanting crée d’énormes difficultés pour les communautés riveraines. Elles manquent d’un espace vital pour subvenir à leurs besoins et vivre dignement. Même les sites sacrés sont désacralisés. Les femmes notamment revendiquent l’accès à leurs terres coutumières pour se nourrir, mais se voient privées de liberté de mouvement.

Cette situation a conduit à un conflit ouvert entre les riveraines et la Socapalm. Ce conflit affecte négativement la vie des gens, ainsi que la cohésion sociale, et doit être résolu. Lire la suite.

Revenir en haut