La holding des familles Frère et Desmarais prête à saisir les opportunités de la crise
GBL a vu son actif net grimper de 10 % l’an dernier, à 22,5 milliards d’euros. La société d’investissement anticipe un impact direct limité de la guerre en Ukraine sur son portefeuille. « Nous serons attentifs et agiles dans le contexte très incertain que nous traversons », déclare le CEO, Ian Gallienne, qui dispose de 4,4 milliards d’euros de liquidité.
Par Anne Drif Publié le 10 mars 2022 à 19:36Mis à jour le 11 mars 2022 à 07:18
Ni sa vague d’acquisitions en 2021, ni les secousses géopolitiques actuelles n’étanchent la soif de GBL. « Nous serons attentifs et agiles dans le contexte très incertain que nous traversons aujourd’hui », a déclaré Ian Gallienne , le CEO du holding des familles Frère et Desmarais, lors de la présentation de ses résultats annuels. Nous travaillons activement sur des projets d’investissement portant sur des actifs privés de qualité à fort potentiel de croissance ». L’environnement provoqué par la guerre en Ukraine pourrait offrir « de nouvelles opportunités », estime ainsi la société d’investissement qui dispose de 4,4 milliards d’euros de liquidité.
GBL, qui a vu son actif net réévalué (indicateur clé de performance financière des holdings reflétant la valorisation des sociétés en portefeuille retraitée de la dette) grimper de 10 % en 2021, à 22,5 milliards d’euros, juge l’impact direct sur ses activités restreint à ce stade. « La guerre en Ukraine et les sanctions en cours de déploiement vers la Russie, et les fortes tensions financières qui s’ensuivent ont des répercussions directes encore limitées pour l’essentiel des entreprises », indique la holding actionnaire du spécialiste de l’inspection SGS, actif en Russie, mais aussi de Pernod Ricard, Adidas, Holcim ou encore d’Imerys. Lire la suite.