Du Gabon à l’Angola, la discrète exfiltration de la famille Bongo

Dimanche 18 mai 2025

L’ancien président Ali Bongo a quitté le pays dans la nuit de jeudi à vendredi, accompagné de son épouse, Sylvia, et de leur fils Noureddin, qui avaient été récemment libérés de prison et placés en résidence surveillée.

Par Christophe Châtelot Publié le 16 mai 2025 à 16h57

Temps de Lecture 4 min.

Pour que les Gabonais apprennent, vendredi 16 mai au matin, la libération furtive et l’exfiltration nocturne vers Luanda d’Ali Bongo Ondimba et de ses proches, il leur a fallu consulter les médias angolais. De longues heures après l’atterrissage de l’avion convoyant le président déchu, sa femme, Sylvia, et leur fils aîné, Noureddin, le pouvoir issu du putsch du 30 août 2023 se murait toujours dans un mutisme absolu. Ceux qui ont détrôné la dynastie familiale républicaine des Bongo en place depuis 1967 n’ont fourni aucune explication, alors que la mère et le fils étaient incarcérés il y a peu encore, sous le coup de lourdes inculpations judiciaires, portant sur le dos une partie des errements de l’ancien régime.

L’Angola revendique la manœuvre. Lire la suite.

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