A Gaza, un peu d’aide humanitaire en attendant les mercenaires, lâchés par leur fondation genevoise

Mardi 20 mai 2025

A Genève, la Gaza Humanitarian Foundation a « radié » son adresse et vu l’un de ses membres démissionner. Une vingtaine d’Etats se joignent aux humanitaires pour refuser le « nouveau modèle » d’aide

Luis Lema Publié le 20 mai 2025 à 19:50. / Modifié le 20 mai 2025 à 21:02. 3 min. de lecture

La Gaza Humanitarian Foundation (GHF) ne répond plus. Cette fondation, présentée comme la pièce maîtresse du dispositif mis en place par Israël pour court-circuiter le système d’aide humanitaire de l’ONU à Gaza, a fini de se transformer, à Genève, en une coquille vide. Mais cela n’empêche pas les préparatifs sur le terrain. Les mercenaires, chargés d’encadrer l’aide, sont déjà sur place. Et le coup d’envoi est prévu par les Israéliens à la fin de cette semaine.

Suite à des articles du Temps, un avocat genevois a démissionné « avec effet immédiat » de la fondation dont il était l’un des trois membres du conseil. Dans le même mouvement, la Feuille officielle suisse du commerce (FOSC) note aussi que l’adresse de la fondation, à la place de Longemalle, qui correspondait au cabinet du même avocat, a été « radiée ». La nouvelle adresse n’a pas été communiquée. Et l’avocat genevois en question assure, lui, qu’il n’avait « jamais eu connaissance d’un quelconque lien » entre la fondation et les activités pour lesquelles elle est aujourd’hui devenue célèbre. Lire la suite.

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