par Célian Macé publié aujourd’hui à 18h55
Kobold Metals, la start-up minière des milliardaires américains, déboule au Congo. L’appât est juteux : le gisement de lithium de Manono, dans le sud-est du pays, présenté comme la plus grande réserve de roches dures de ce type au monde. De quoi attirer la firme d’intelligence artificielle spécialisée dans la détection des métaux critiques, lancée en 2018 et soutenue financièrement par Bill Gates et Jeff Bezos.
Le 17 juillet, Kobold Metals et l’Etat congolais ont signé un « accord de principe », présenté par Kinshasa comme un « partenariat stratégique visant à ouvrir la voie aux investissements américains dans le secteur ». Le document n’est qu’une première étape, un signal favorable à la future délivrance d’un permis d’exploration au groupe californien – avec l’appui de la Maison Blanche, qui attend des retombées commerciales de l’accord de paix que Donald Trump tente actuellement de négocier entre la république démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda voisin.
Le premier coup de pioche n’est toutefois pas pour demain. Le prometteur gisement de Manono est plombé par un contentieux commercial qui paralyse le projet depuis des années. Lire la suite.