Pourquoi TotalEnergies n’est pas concerné par la taxe exceptionnelle sur les grands groupes

Jeudi 6 février 2025

Malgré un résultat net en recul de 21%, TotalEnergies enregistre encore un bénéfice de 14,6 milliards d’euros en 2024, la troisième meilleure année de son histoire. Mais, plombé par le raffinage, le groupe ne devrait pas payer d’impôts sur les bénéfices en France. Il échappera donc à la contribution exceptionnelle votée dans le budget 2025.

L’Usine Nouvelle (site web) mercredi 5 février 2025 - 13:00 GMT+1 757 mots

TotalEnergies se porte toujours bien. Même si le résultat net de l’entreprise est en recul de 21% comparé à 2023, 2024 « sera in fine le troisième meilleur résultat de l’histoire de l’entreprise », rappelle Patrick Pouyanné, le PDG du groupe, lors d’une présentation à la presse le 5 février. Le bénéfice net s’élève à 15,8 milliards de dollars, soit 14,6 milliards d’euros.

[…] Malgré ces bons résultats, TotalEnergies ne devrait pourtant pas être soumis à la contribution exceptionnelle prévue dans le budget 2025 visant les grands groupes et qui devrait rapporter 8,5 milliards d’euros à l’Etat. Vu les pertes sur les activités de raffinage en France, TotalEnergies ne « devrait pas payer d’impôts sur les bénéfices et j’aurais du mal à payer une surtaxe sur les bénéfices », a expliqué son PDG. En 2024, dans le raffinage, « après deux années exceptionnelles avec des marges à 60 dollars et 100 dollars liées aux sanctions russes, les marges s’effondrent à des bas historiques, 25 dollars la tonne, soit tout juste l’étiage pour être à l’équilibre. Les raffineurs américains, qui bénéficient de brut canadien pas cher, se sont mis à exporter des produits pétroliers sur l’Europe assez massivement à un moment où la demande était faible », explique Patrick Pouyanné. Lire la suite.

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