L’or illégal ghanéen soupçonné d’apparaître dans les produits d’Amazon, Tesla, Starbucks et Xerox

Vendredi 24 octobre 2025

Blanchiment, marché noir, mélange du métal précieux extrait légalement et illégalement dès la sortie de la mine… D’après l’enquête menée par l’organisation Forbidden Stories en collaboration avec « Le Monde », l’or du Ghana, intraçable, pourrait se retrouver dans les chaînes d’approvisionnement de grandes entreprises mondiales.

Par Alexander Abdelilah et Anouk Aflalo Doré Publié aujourd’hui à 14h30, modifié à 15h24

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L’or n’a jamais tant brillé. Dopé par les crises, il ne cesse de battre ses propres records. Son prix a récemment franchi les 4 000 dollars (plus de 3 400 euros) l’once. Acteur méconnu de cette fièvre mondiale, le Ghana veut tirer profit de cette manne. Premier producteur d’Afrique, sixième mondial, le pays se targue d’une tradition aurifère millénaire et d’une stabilité politique rare sur le continent. Mais, la croissance fulgurante des mines illégales jette une ombre sur cet or africain. Terres polluées, réserves naturelles captées par des groupes armés, rivières empoisonnées : la ruée vers l’or ravage tout sur son passage. Lire la suite.

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