L’accès aux preuves, enjeu du nouveau procès contre le mégaprojet pétrolier de TotalEnergies en Ouganda

Jeudi 15 mai 2025

Les ONG qui assignent la multinationale devant le tribunal judiciaire de Paris, afin d’obtenir des réparations pour les personnes expropriées, réclament des informations détenues par le groupe français pour évaluer les préjudices subis.

Par Laurence Caramel Publié hier à 20h00

Temps de Lecture 3 min.

Près de deux ans après l’assignation déposée par cinq ONG et 26 personnes physiques, le deuxième procès engagé contre le mégaprojet d’exploitation pétrolière de TotalEnergies en Ouganda doit débuter en audience publique, jeudi 15 mai, au tribunal judiciaire de Paris. Cette fois, l’objectif des plaignants, parmi lesquels Les Amis de la Terre, Survie et l’association ougandaise Africa Institute for Energy Governance (Afiego), est de parvenir à obtenir des réparations.

A l’issue du premier procès, en février 2023, ils avaient échoué à ce que la justice se prononce de façon préventive sur le plan de vigilance élaboré par TotalEnergies pour protéger de possibles atteintes aux droits humains et à l’environnement, comme l’y contraint la loi sur le devoir de vigilance des multinationales et de leurs filiales. Ces atteintes se sont depuis matérialisées et il convient, selon les plaignants, de condamner la major à dédommager justement les victimes pour les préjudices subis, à savoir la perte de leurs terres et de leurs moyens de subsistance. Lire la suite.

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