Publié aujourd’hui à 13h44, modifié à 14h23
L’année 2024 marquera-t-elle un tournant dans la taxation des grandes fortunes mondiales ? Sous l’égide du G20 et de l’OCDE, la communauté internationale a, depuis une dizaine d’années, réalisé de réels progrès dans la lutte contre le secret bancaire et l’optimisation fiscale des grandes entreprises. Ces efforts ont culminé avec la signature d’un accord instaurant une taxe minimale de 15 % sur les bénéfices des sociétés multinationales, qui est entré en vigueur le 1er janvier dans l’Union européenne et une dizaine d’autres pays.
De nombreuses voix s’élèvent désormais pour étendre cet effort à l’imposition des grandes fortunes. Le Brésil, qui préside le G20 en 2024, fait preuve d’un volontarisme remarquable sur ce sujet et l’a inscrite à l’agenda des négociations internationales. Lire la suite.