Par Karl De Meyer Publié le 20 oct. 2025 à 18:11
Trois semaines après que des militaires français ont arraisonné un navire soupçonné d’avoir participé à une attaque hybride contre le Danemark, les Européens planchent sur un train de nouvelles mesures, d’ordre légal, contre la flotte fantôme russe.
On regroupe sous ce terme un ensemble de 600 à 1.400 navires utilisés par Moscou pour contourner les sanctions internationales visant à restreindre les revenus pétroliers de la Russie. Ces bâtiments, souvent très vieux, mal entretenus, mal assurés, font peser des risques considérables sur l’environnement des pays riverains de la mer Baltique et de la mer du Nord, par où ils transitent. Ils procèdent à de risqués transferts de cargaison de navire à navire.
Un certain nombre d’entre eux sont en outre soupçonnés d’avoir volontairement endommagé, au cours des derniers mois, plusieurs infrastructures en mer Baltique, notamment des câbles de communication et des câbles électriques. D’autres auraient pu déployer les drones hostiles qui ont récemment pénétré dans l’espace aérien de plusieurs Etats membres. Lire la suite.