Dilemme

Affaire des « biens mal acquis » : du rififi entre Transparency International et son avocat William Bourdon

Mardi 3 juin 2025

L’ONG anticorruption, partie civile dans le dossier des « biens mal acquis », s’est séparée lundi 2 juin de son avocat historique, après avoir appris qu’il assistait une ministre congolaise dans une affaire parallèle. Elle ne renonce pour l’instant pas aux services de son cabinet.

par Renaud Lecadre publié le 3 juin 2025 à 15h30

Tempête sous les crânes. L’ONG Transparency International (TI), par la voix de son délégué général, Florent Clouet, dit « poursuivre la réflexion et explorer toutes les options possibles ». Mais le divorce semble acté – bien que les modalités pratiques restent à définir – entre l’ONG et William Bourdon, son avocat historique, la défendant dans la tentaculaire affaire dites des « biens mal acquis » (BMA), visant des potentats de l’Afrique de l’Ouest.

Tout part d’une longue enquête publiée fin mai par la revue XXI. L’article détaillait par le menu les manigances de l’entourage de Denis Sassou-Nguesso, inamovible président du Congo, pour acheter à Dassault un avion Falcon en toute discrétion. Mis en cause en France dans l’affaire des BMA, et accessoirement au Liban pour d’importants impayés, le dictateur doit jongler pour éviter les saisies à travers le monde. XXI décortique ainsi un invraisemblable – mais parfaitement huilé – écheveau de porteurs de valises à travers l’Europe. Lire la suite.

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