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Finances

mardi 28 juin 2005 (Liberation - 06 :00)

L’affaire Rhodia

1998 : création de Rhodia, entreprise issue des activités chimiques de Rhône-Poulenc, et introduction en Bourse. Septembre 2002 : Thierry Breton quitte le conseil d’administration.

Printemps 2003 : ouverture d’une enquête de l’AMF, le gendarme de la Bourse.

Automne 2003 : plainte déposée par Edouard Stern, actionnaire minoritaire, et démission du PDG Jean-Pierre Tirouflet.

Août 2004 : Hughes de Lasteyrie, actionnaire minoritaire, dépose plainte au nom de Rhodia contre Sanofi-Aventis (ex-Rhône-Poulenc) et demande 2,8 milliards d’euros pour les risques environnementaux et sociaux.

Octobre 2004 : ouverture d’une information judiciaire pour « présentation de comptes inexacts, délits d’initié ».

Mars 2005 : conclusion du rapport de l’AMF et envoi de griefs à l’encontre de Rhodia, Tirouflet et de deux commissaires aux comptes.

Juin 2005 : perquisition au siège de Rhodia et à Bercy.

« Rien qui ait pu heurter ma rigueur, mon éthique ou ma déontologie n’a été porté à ma connaissance. » Thierry Breton, sur ses quatre ans passés au conseil de Rhodia

Le juge Henri Pons 42 ans, il compte une vingtaine d’années de métier. Dans son parcours classique, un épisode notable : son détachement pendant cinq ans à la Commission des opérations de Bourse (COB) comme enquêteur à l’inspection. En 1998, il a intégré le pôle financier de Paris, et a travaillé sur le dossier Vivendi.

Une première Il n’y a pas de précédent répertorié de perquisition dans le bureau d’un ministre. En revanche, les ministères sont souvent visités. Le juge Zanoto avait perquisitionné Bercy en 1998, pour l’enquête sur le Crédit Lyonnais.

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Publié avec l’aimable autorisation du journal Libération.

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