Bahamas Leaks : trois grandes banques canadiennes se défendent

Jeudi 22 septembre 2016

Bahamas Leaks : trois grandes banques canadiennes se défendent

Des révélations d’un consortium international de médias ébranlent à nouveau le secteur bancaire

21 septembre 2016 22h47 |Philippe Orfali | Actualités économiques

Trois des plus grandes banques du Canada soutiennent n’avoir rien à se reprocher dans la foulée de révélations faites mercredi par un consortium international de médias, qui avance qu’elles auraient créé, au cours des dernières décennies, pas moins de 2000 sociétés aux Bahamas, pays réputé pour ses règles fiscales souples.

Cinq mois après les Panama Papers, le Toronto Star, Le Monde et Radio-Canada, membres du consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), ont mis la main sur de nouveaux documents confidentiels qui portent sur l’univers des paradis fiscaux, les Bahamas Leaks.

Ces documents démontrent que la Banque Royale, la Scotia et la CIBC auraient créé depuis les années 1990 pas moins de 1960 entreprises ou fondations aux Bahamas, selon le Star.

Ils permettraient également de jeter un regard inédit sur la relation intime entre les grandes banques canadiennes et de nombreux pays des Caraïbes considérés comme des paradis fiscaux.

Il existe une foule de raisons légitimes et légales d’établir des entreprises à l’étranger et rien ne permet de conclure que des gestes illégaux ont été posés par les institutions bancaires visées par cette fuite d’information, soutient pour l’instant l’ICIJ.

Réponse des banques

Les trois banques, elles, assurent qu’elles n’ont rien fait de mal. Lire la suite.

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