Bolloré : monopoles services compris. Tentacules africaines

Lundi 1er mai 2000 — Dernier ajout dimanche 27 mai 2007

Extrait de Campagne « Bolloré : monopoles services compris. Tentacules africaines » (2000) sur le site de l’association Survie

"Le groupe Bolloré et ses liens politico-financiers

Vincent Bolloré récupère l’entreprise familiale de papier à cigarettes et décide d’en faire une entreprise d’envergure internationale. Il se diversifie et rachète un certain nombre d’entreprises et de groupes. Il est aidé en cela par son ami Antoine Bernheim, l’un des grands financiers français. Sa méthode consiste à s’introduire dans un groupe et à viser le pourcentage de participation qui permet d’en verrouiller le capital. Il a ainsi commencé par acquérir 11,5 % des actions de la holding Rue Impériale de Lyon, qui contrôle les trois banques Lazard de Paris, Londres et New York, jusqu’à en posséder 30 % en juillet 2000. Parmi ses partenaires ou amis, on trouve entre autres Claude Bébéar, patron de l’assurance AXA, président du club « Entreprise et cité », et François David, président de la Coface qui instruit les garanties d’investissement public. Les acquisitions majeures du groupe Bolloré, celles qui lui ont permis de constituer un groupe puissant, sont : le contrôle du groupe SDV (Scac Delmas Vieljeux) grâce au rachat des 17 % que possédait AXA ; la reprise en 1996 du groupe Saga de son ami Pierre Aïm, alors n° 2 de la manutention portuaire en Afrique ; le contrôle du groupe Rivaud, une nébuleuse qui comprend la célèbre « banque du RPR » et un gros porte-feuille de plantations tropicales ; le rachat à l’ex-monopole français du tabac (la Seita) d’une participation faisant de Bolloré le numéro un de la cigarette en de nombreux pays d’Afrique."

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