L’Irlande ne veut plus être un paradis fiscal

Mercredi 1er octobre 2014

L’Irlande ne veut plus être un paradis fiscal

LE MONDE | 01.10.2014 à 11h18 • Mis à jour le 01.10.2014 à 16h29

L’Irlande est peut-être à la veille d’une grande réforme fiscale. Selon nos informations, le gouvernement de coalition du premier ministre Enda Kenny envisage de mettre fin aux « sociétés hybrides », ce régime fiscal controversé qui permet aux multinationales telles Apple ou Google d’optimiser leurs impôts, voire de l’éluder totalement.

Une étude de faisabilité a été lancée en juin. Elle pourrait aboutir à une nouvelle législation abrogeant ce statut juridique très fortement critiqué par les grands pays leaders du G20, Etats-Unis en tête, par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et par l’Union européenne.

Des discussions, tenues secrètes, ont actuellement lieu au sommet de l’Etat irlandais, afin de décider du meilleur moment pour engager une telle réforme fiscale. Celle-ci serait payante en termes d’image et de réputation mais forcément lourde de conséquences pour l’économie irlandaise.

Les plus fervents partisans d’une remise à plat rapide du système fiscal irlandais, parmi lesquels figure le ministre des finances Michael Noonan, souhaiteraient inclure cette législation au projet de budget irlandais, qui sera présenté le 14 octobre. D’autres voix plaident pour une annonce au sommet du G20 de Brisbane, en Australie, prévu les 15 et 16 novembre, où le sujet de la fiscalité des entreprises sera abordé. Lire la suite.

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