Les stars de la cote américaine plébiscitent les paradis fiscaux

Jeudi 1er août 2013

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Les stars de la cote américaine plébiscitent les paradis fiscaux

Par Marina Alcaraz | 01/08 | 06:00

Les 100 premières sociétés du pays logent 1.200 milliards de dollars de profits à l’étranger.

« Ugland House est un modeste immeuble de bureaux aux îles Caïmans, qui est l’adresse postale de 18.857 sociétés. » En plein débat sur la fiscalité américaine et alors que Apple, Google et consorts sont montrés du doigt pour leurs pratiques d’optimisation fiscale, l’introduction de la dernière étude de US PIRG donne le ton. Cette enquête d’une importante association de défense des consommateurs américaine, proche des démocrates, dresse l’état des lieux de la fiscalité des 100 premières sociétés du pays, par l’importance de leurs revenus.

Ensemble, les ténors de la cote logent près de 1.200 milliards de dollars de profits à l’étranger en 2012. Et cette masse est concentrée sur un faible nombre de sociétés puisque 15 totalisent 776 milliards de profits conservés hors des Etats-Unis - soit les deux tiers du total. Parmi lesquelles, General Electric (108 milliards de dollars offshore), Apple (presque 83 milliards), Pfizer (73 milliards) ou encore Microsoft (61 milliards). « Nous avons pris ces données dans les rapports publiés à la SEC », précise Dan Smith, l’auteur de l’étude.

Il faut rappeler que, aux Etats-Unis, c’est le principe du bénéfice mondial qui prévaut : les grandes multinationales doivent payer 35 % de leurs profits en impôt, y compris si les revenus proviennent de l’étranger, déduction faite des taxes déjà payées dans les autres pays (pour éviter une double imposition). Lire la suite sur le site du journal Les Echos.

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