« L’affaire Cahuzac prouve que la Suisse sait garder ses secrets »

Jeudi 11 avril 2013 — Dernier ajout mardi 13 septembre 2016

« L’affaire Cahuzac prouve que la Suisse sait garder ses secrets »

Par Vincent Piolet (Express Yourself), publié le 10/04/2013 à 19:59, mis à jour à 19:59

Difficile pour les états d’échanger des informations financières - l’affaire Cahuzac en est la preuve, assure notre contributeur Vincent Piolet, docteur en géopolitique à l’université Paris 8.

Que les fraudeurs du fisc français et autres blanchisseurs se calment : la Suisse reste une destination sure pour l’évasion fiscale. L’affaire Cahuzac est la preuve paradoxale que le pays helvète sait garder ses secrets dès qu’il s’agit d’identifier les bénéficiaires de comptes bancaires et autres avoirs financiers. En effet, la convention fiscale franco-suisse revue il y a quelques mois pour se conformer aux exigences de l’OCDE en matière d’échange d’informations a fait montre d’un cuisant échec. Cette information est passée totalement inaperçue : le sieur Cahuzac n’a-t-il pas vu les banques UBS et Reyl & Cie ouvrir grandes leurs portes aux autorités et dévoiler ses petites ou grandes économies selon que l’on parle de 600 000 ou 15 millions euros sans entrave de la part de celles-ci ? Lire la suite sur le site du magazine l’Express.

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