Le mauvais tango de BNP Paribas

Samedi 10 décembre 2011

Le mauvais tango de BNP Paribas

Récit Protégés par l’amnistie fiscale décidée par Berlusconi, de riches Italiens attaquent une filiale monégasque de la banque pour avoir misé sur la dette argentine avant la faillite du pays en 2001. Commenter

Par NICOLAS CORI

Il n’y a pas que les pauvres à se faire refiler par leur banquier des produits financiers soi-disant sans risque qui se révèlent, à l’occasion, très perdants. Les riches qui planquent leur épargne dans les paradis fiscaux sont aussi des victimes en puissance. Une telle mésaventure est ainsi arrivée à de nombreux clients de BNP Paribas Private Bank Monaco, une filiale destinée à la clientèle aisée. Il y a plus de dix ans, leur banquier leur a fait acheter de la dette de l’Etat argentin (des obligations « Tango »), un placement qui s’est révélé peu judicieux : le pays a fait défaut fin 2001 et les clients ont (presque) tout perdu. Aujourd’hui, plusieurs affaires sont devant la justice, et la banque vient de se faire condamner dans un cas pour « manquement à ses obligations d’information et de devoir de conseil » par la cour d’appel de Monaco. Lire la suite sur le site du journal Libération.

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