Rencontre David Cameron-Xavier Bettel / HSBC pas à l’ordre du jour

Mercredi 17 juin 2015

Rencontre David Cameron-Xavier Bettel

HSBC pas à l’ordre du jour

Publié le mardi 16 juin 2015 à 18:24

Dans l’actualité économique, la dernière bombe médiatique nous vient du Times. Le quotidien britannique a en effet annoncé dans son édition de mardi que le « Luxembourg pourrait accueillir deux des plus grandes banques de la City ».

HSBC et JP Morgan discuteraient en ce moment de la délocalisation de plusieurs parties de leurs activités au Grand-Duché parallèlement à la complexité croissante des règles pour conduire ses affaires en dehors de la zone euro et à la possibilité, de plus en plus réaliste, d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.

Chambre de compensation pour JP Morgan

The Times croit savoir que JP Morgan, déjà titulaire d’une licence bancaire au Luxembourg (où elle emploie 500 personnes), est proche d’y établir un centre de compensation (« clearing ») pour ses transactions en euros et profiterait de l’occasion pour envisager l’implantation d’autres lignes de métiers dans l’éventualité d’un Brexit.

Pas question cependant de déménager de Londres le siège européen de la banque américaine. Le journal de Ruppert Murdoch indique d’ailleurs qu’un tel développement n’aurait pas de grande conséquence au niveau de l’emploi. Mais une chute d’emploi minime à Londres peut signifier un nombre substantiel à l’échelle luxembourgeoise…

Le QG pour HSBC

Toujours selon The Times, HSBC envisagerait tout bonnement le déplacement de ses « headquarters » à Luxembourg. Cette éventualité aurait même été évoquée au niveau des « officiels ». Interrogé sur la question de savoir si le ministère des Finances travaillait sur le sujet, son porte-parole s’est contenté de confirmer que le ministre rencontrait « régulièrement des représentants du secteur ».

Et si le ministère d’État précise que le sujet ne figure pas à l’ordre du jour de la rencontre au sommet de ce mercredi, il sera difficile à Xavier Bettel et David Cameron d’ignorer les enjeux relatifs aux places financières de leurs pays respectifs. D’autant plus que le chef du gouvernement britannique s’entretient avec ses homologues européens pour mesurer l’éventualité d’un Brexit et ce qu’il a à y gagner. Lire la suite.

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