Les sulfureuses relations des pétroliers Total et Eni au Congo

Mardi 18 décembre 2018

Les sulfureuses relations des pétroliers Total et Eni au Congo

L’ONG Global Witness révèle les liens entre les deux compagnies et des intermédiaires portugais et camerounais soupçonnés de corruption et de conflit d’intérêts.

Par Cyril Bensimon Publié aujourd’hui à 10h14

Entre la République du Congo, les compagnies pétrolières et les bailleurs de fonds internationaux, c’est une histoire à multiples entrées. Que Brazzaville, où le clan au pouvoir est visé en France par des enquêtes sur l’affaire dite des « biens mal acquis », et les sociétés spécialisées dans l’or noir puissent mener des transactions dans une certaine opacité n’étonnera personne. En mai, Le Monde avait révélé comment la multinationale française Total avait aidé l’Etat du Congo, en 2003, à se refinancer tout en échappant aux radars du Fonds monétaire international (FMI).

La dernière enquête de Global Witness vient apporter un nouvel éclairage sur les relations qui peuvent se nouer entre pays producteurs, compagnies et bailleurs de fonds. En effet, selon l’organisation britannique spécialisée dans la lutte contre le pillage des ressources naturelles et les revenus qui en découlent, les entreprises française Total et italienne Eni ont entretenu des relations d’affaires avec José Veiga, « un intermédiaire au cœur d’une enquête portugaise pour corruption », et Yaya Moussa, son associé au parcours sinueux. Lire la suite.

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