Le « Spiderman français » escalade une tour de la Défense pour « un système bancaire plus transparent »

Vendredi 25 septembre 2015

Le « Spiderman français » escalade une tour de la Défense pour « un système bancaire plus transparent »

Par AFP — 23 septembre 2015 à 14:47

Le « Spiderman français », Alain Robert, a escaladé mercredi à mains nues la tour Engie du quartier d’affaires de la Défense, sa manière de « militer pour un système bancaire plus transparent », a constaté un journaliste de l’AFP.

Sous les yeux ébahis des employés, touristes et badauds du quartier, le grimpeur, qui a gardé secret le lieu de son ascension jusqu’au dernier moment, a escaladé à mains nues la structure métallique sur le bord de la tour Engie (anciennement GDF-Suez), haute de 185 m.

Vêtu d’un simple t-shirt et d’un legging, malgré le froid et le vent, le sportif a difficilement accroché une banderole proclamant « Rien à cacher » et le logo d’une plateforme de transfert d’argent, à environ vingt mètres du sol avant de poursuivre sa montée jusqu’au sommet de l’immeuble.

« Le message, c’est de militer pour un système bancaire plus juste et plus transparent. Les plus pauvres qui utilisent ces systèmes pour envoyer de l’argent au pays, on leur pique quasiment le quart de la somme en commissions », a dénoncé Alain Robert.

Un message politique qui « enlève un peu de prestige à l’exploit sportif », selon Nicolas, un employé d’Engie. Un avis partagé par Dorothée, autre employé de l’entreprise, qui n’est pas très rassurée alors que le vent ne faiblit pas. « Il n’a pas le choix. S’il ne va pas jusqu’au bout, ce sont les laveurs de carreaux qui viendront le chercher », a-t-elle plaisanté.

Arrivé au sommet de la tour, Alain Robert a pris un selfie. A 53 ans, l’homme-araignée a déjà escaladé de nombreux gratte-ciel et monuments à travers le monde notamment la Burj Khalifa, plus haute tour du monde (828 m) située à Dubaï, la Tour Montparnasse et la Tour Eiffel.

AFP

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