La diplomatie planétaire de Chirac rattrapée par les affaires

Samedi 2 juin 2007 — Dernier ajout vendredi 22 juillet 2011

Le Canard enchaîné,

La diplomatie planétaire de Chirac rattrapée par les affaires, 17/11/1999 (Nicolas BEAU) : « Le 15 octobre […], dans le magazine syrien Al Shahr, […], on affirme que Chirac a déjà “commencé à réfléchir aux modalités de financement de sa propre campagne en 2002”.

Et ce serait Rafic Hariri, l’ancien premier ministre libanais […], qui tiendrait le rôle principal dans la collecte des fonds, comme ce fut déjà le cas en 1988 et 1995.

“Des juges d’instruction français, poursuit d’ailleurs le magazine, seraient sur le point de recevoir un dossier complet en provenance de sources politiques françaises et arabes, dont le contenu porterait exclusivement sur les relations financières du tandem Hariri-Chirac”.

Voilà des insinuations bien inamicales ».

[Une bonne partie du financement des coûteuses activités politiques chiraquiennes serait passée, à Zurich, par l’Arab Bank du très cher ami Hariri. Depuis vingt ans, ce milliardaire est sur tous les gros coups des réseaux franco-arabes, souvent les mêmes que les réseaux françafricains. Il est clair d’autre part que les « sources politiques françaises » qui menacent d’alimenter les juges poursuivent le chantage exercé depuis quatre ans par le « corbeau » (cf. Jean-Paul Cruse, Un corbeau au cœur de l’État, Éd. du Rocher, 1998, et Billets n° 68).

Un chantage qui concerne entre autres la politique française en Afrique centrale].

Extrait de Billets d’Afrique et d’Ailleurs N°76 - Décembre 1999 -

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