Gabon : les administrations clés en grève, l’économie paralysée

Vendredi 4 août 2017

Gabon : les administrations clés en grève, l’économie paralysée

Par Emmanuel Atcha | 04/08/2017, 17:33 | 460 mots

La crise sociale au Gabon a atteint les secteurs clés de l’économie. Ce mercredi, les fonctionnaires des départements des Impôts, de la Douane, du Trésor public et des Hydrocarbures ont amorcé une grève d’avertissement de 72 heures dont les objectifs sont d’amener les autorités du pays à leur verser plusieurs mois d’arriérés de primes.

Le gouvernement gabonais est sous pression. Outre la crise socio-politique qui secoue le pays, les autorités sont obligées à faire face à un autre mouvement social dans les administrations clés de l’économie.

Ce mercredi, les fonctionnaires de plusieurs services du secteur, dont les Impôts, la Douane, le Trésor public et les Hydrocarbures, ont démarré une grève d’avertissement de trois jours dont le but est de contraindre le gouvernement à leur verser les mois d’arriérés de leurs primes. Ayant formé une intersyndicale afin de mieux se faire entendre, les personnels en question ont tenu un sit-in devant le siège du ministère de l’Economie à Libreville.

« Nous réclamons 3 mois d’arriérés de primes et 5 mois de bonus… Nous sommes venus ici pour dire au gouvernement d’ouvrir le dialogue mais nous avons trouvé le portail fermé par des policiers », a confié Erisco Wilfried Ossialas Mvou, le porte-parole des grévistes.

Une crise qui a de lourdes conséquences

[…] Le gouvernement gabonais est sous pression. Outre la crise socio-politique qui secoue le pays, les autorités sont obligées à faire face à un autre mouvement social dans les administrations clés de l’économie.

Ce mercredi, les fonctionnaires de plusieurs services du secteur, dont les Impôts, la Douane, le Trésor public et les Hydrocarbures, ont démarré une grève d’avertissement de trois jours dont le but est de contraindre le gouvernement à leur verser les mois d’arriérés de leurs primes. Ayant formé une intersyndicale afin de mieux se faire entendre, les personnels en question ont tenu un sit-in devant le siège du ministère de l’Economie à Libreville.

« Nous réclamons 3 mois d’arriérés de primes et 5 mois de bonus… Nous sommes venus ici pour dire au gouvernement d’ouvrir le dialogue mais nous avons trouvé le portail fermé par des policiers », a confié Erisco Wilfried Ossialas Mvou, le porte-parole des grévistes. Lire la suite.

Dans la même rubrique…

Revenir en haut