Engie épinglée dans les « Paradise Papers » : « Difficile » d’imaginer que l’Etat n’était pas au courant

Vendredi 10 novembre 2017

Engie épinglée dans les « Paradise Papers » : « Difficile » d’imaginer que l’Etat n’était pas au courant

Eric Vernier, spécialiste du blanchiment de capitaux et de la fraude en entreprise, explique le rôle de l’Etat, à la fois actionnaire de l’ex-GDF Suez et à qui a échappé une partie de l’impôt qui pouvait lui revenir.

Selon les révélations des « Paradise Papers » dans Le Monde, le géant français de l’énergie Engie a élaboré en juin 2012, alors qu’il s’appelait encore GDF Suez, un montage financier et créé de fausses dettes, ce qui a lui permis de rapatrier un milliard de dollars de profits d’Australie et d’alléger ses impôts. Eric Vernier, directeur de l’Irsi (Institut de recherche sur l’environnement social et l’innovation), spécialiste du blanchiment de capitaux et de la fraude en entreprise, n’arrive pas à imaginer comment l’Etat français ne pouvait pas être au courant. Lire la suite.

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