Comment un simple laser a permis au fugitif corse Germani d’échapper aux gendarmes
La figure du banditisme insulaire était jugée vendredi pour violences. Un retour sur l’épisode rocambolesque qui lui a permis de poursuivre sa longue cavale.
LE MONDE | 23.06.2017 à 23h50 | Par Luc Leroux (Marseille, correspondant)
[…] Jean-Luc Germani s’est, lui, vu infliger une peine de quatre ans. Plaidant la « mendicité et l’humanité », ses avocats Mes Jean-Jacques Campana et Benjamin Liautaud, ont obtenu sa confusion avec la peine de six ans prononcée pour l’affaire du Wagram. Egalement condamné à six autres années de prison en février 2016 pour une association de malfaiteurs en vue de préparer un règlement de comptes, Jean-Luc Germani, à 52 ans, assure vouloir solder ses comptes avec la justice pour, une fois libre, s’installer à l’étranger. Il devra cependant repasser par la case tribunal en décembre pour une affaire financière née dans le sillage de l’assassinat de son beau-frère, Richard Casanova, un baron de la bande criminelle de la Brise de Mer, abattu en avril 2008 à Porto-Vecchio.