Au Burkina, l’ombre de Compaoré et de la France au procès des assassins de Sankara

Lundi 11 octobre 2021

Afrique

Au Burkina, l’ombre de Compaoré et de la France au procès des assassins de Sankara

Trente-quatre ans après les faits, le procès des assassins de Thomas Sankara et de douze de ses camarades s’ouvre enfin ce lundi à Ouagadougou. Si l’on sait tout des circonstances de cette tuerie qui a mis fin à la révolution burkinabée, on ignore l’essentiel : qui a donné l’ordre de tuer ?

Rémi Carayol

10 octobre 2021 à 19h01

Ce lundi 11 octobre, le cœur de Mariam Sankara battra peut-être plus fort que jamais. Trente-quatre ans presque jour pour jour après l’assassinat de son époux, Thomas Sankara, et de douze de ses camarades, le 15 octobre 1987, le procès de leurs assassins doit s’ouvrir à Ouagadougou. Exilée dans le sud de la France depuis plus de trente-trois ans, Mariam Sankara, dont les passages dans son pays natal sont rares, a prévu d’y assister. « J’attends que la justice soit rendue et que la vérité soit enfin connue, dit-elle. Et je ne suis pas la seule, c’est tout le Burkina qui attend cela. » Tout un continent même. Lire la suite.

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