Arrestation d’un second Australien soupçonné de corruption sur des contrats pétroliers en Irak

Lundi 11 janvier 2021

Arrestation d’un second Australien soupçonné de corruption sur des contrats pétroliers en Irak

11 janv. 2021 Par Agence France-Presse

  • Mediapart.fr

La police australienne a inculpé lundi un homme dans le cadre d’une enquête sur des accusations de corruption en lien avec des contrats pétroliers en Irak qui auraient impliqué le versement de 78 millions de dollars de pots-de-vin.

La police australienne a inculpé lundi un homme dans le cadre d’une enquête sur des accusations de corruption en lien avec des contrats pétroliers en Irak qui auraient impliqué le versement de 78 millions de dollars de pots-de-vin.

Il s’agirait d’un ancien cadre dirigeant de Leighton Offshore s’appelant David Savage, selon des médias australiens.

L’homme, âgé de 60 ans, est sous le coup de deux chefs d’accusation pour avoir fourni une information trompeuse en violation de la législations sur les sociétés, a affirmé la police.

Il a été arrêté à l’issue de 14 jours de quarantaine, effectués dans un hôtel australien à son retour de France.

La police soupçonne Leighton Offshore, une filiale internationale de Leighton Holdings, d’avoir versé des pot-de-vin au travers de la société pétrolière monégasque Unaoil afin d’obtenir deux des contrats de construction d’oléoducs d’une valeur de 1,5 milliard de dollars.

En 2019, deux anciens responsables d’Unaoil soupçonnés de corruption de fonctionnaires étrangers dans plusieurs pays, dont l’Azerbaïdjan, la Syrie et l’Irak, avaient plaidé coupable.

L’arrestation de lundi intervient deux mois après celle d’un homme de 54 ans, également accusé de corruption en lien avec des contrats pétroliers pour Leighton Offshore.

La police fédérale australienne a indiqué que des fonctionnaires du ministère irakien du pétrole et représentants du gouvernement au sein de la compagnie pétrolière irakienne étaient également impliqués dans ce système.

L’enquête, ouverte il y a neuf ans en collaboration avec les autorités britanniques et américaines, a également conduit à l’émission d’un troisième mandat d’arrêt contre une personne se trouvant à l’étranger.

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