Devises : un marché qui brasse plus de 7.000 milliards de dollars par jour

Mercredi 18 août 2021

Décryptage

Devises : un marché qui brasse plus de 7.000 milliards de dollars par jour

Il s’est négocié en avril près de 6.000 milliards de dollars par jour sur les 7 premières places financières. Malgré le Brexit, Londres a établi un nouveau record d’activité et consolide sa place de leader devant New York. A l’échelon mondial, plus de 7.000 milliards de dollars ont été traités.

Par Nessim Aït-Kacimi Publié le 17 août 2021 à 18:13Mis à jour le 17 août 2021 à 18:26

La forte reprise de l’économie mondiale et le boom des matières premières ont entraîné un regain d’activité sur les monnaies. L’activité sur le marché des devises a établi un record en avril dernier. Sur les 7 principales places financières (Londres, New York, Singapour, Hong Kong, Tokyo, Toronto, Sydney), qui pèsent pour 80 % du marché, les volumes quotidiens ont atteint 5.926 milliards de dollars, en hausse de 6 % depuis le précédent record d’octobre 2019.

C’est la City de Londres, avec près de 3.000 milliards de dollars par jour, qui a tiré le marché vers le haut. Elle est trois fois plus importante que sa rivale New York. Ses transactions ont bondi de 16 % sur six mois et 24 % sur an. Depuis la grande crise financière de 2008, les volumes journaliers des principales places ont été multipliés par deux, selon les données collectées par la revue spécialisée sur les changes « The Full FX ».

Des intervenants plus actifs

A l’échelon mondial, en incluant la Chine, la Corée, les places européennes et la Suisse, la barre des 7.000 milliards de dollars a sans doute été largement franchie, au-dessus du précédent record de 6.600 milliards lors de la dernière enquête triennale en 2019 de la Banque des règlements Internationaux. Tous les intervenants du marché (banques, banques centrales , institutionnels, hedge funds , entreprises, particuliers ) ont été plus actifs sur les monnaies cette année. En 2020, l’arrêt brutal de la croissance et la baisse de la volatilité avaient diminué les opérations sur les devises. Lire la suite.

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