Renaud Van Ruymbeke : « Les magistrats suisses m’ont beaucoup aidé »

Mardi 19 janvier 2021

Justice

Renaud Van Ruymbeke : « Les magistrats suisses m’ont beaucoup aidé »

Frégates de Taïwan, affaire Elf, Clearstream, Cahuzac… Le juge français Renaud Van Ruymbeke a instruit quelques-uns des plus gros dossiers politico-financiers qui ont secoué l’Hexagone. Il s’en explique dans ses Mémoires. Avec, presque à chaque fois, un même adversaire : le défunt secret bancaire helvétique

Richard Werly Publié mardi 19 janvier 2021 à 20:00 Modifié mardi 19 janvier 2021 à 20:00

Rendez-vous a été pris chez son éditeur parisien, pas très loin des grands boulevards et du quartier des banques. A trois stations de métro se trouvent les bureaux d’UBS, dont le procès en appel, prévu au printemps, sera l’un des grands moments pour la justice financière française en 2021. Retraité de la magistrature, le taciturne Renaud Van Ruymbeke a décidé de raconter, dans un livre, ses décennies de lutte contre les circuits opaques de la finance.

La Suisse ? Un obstacle permanent pour ses investigations, jusqu’à la levée progressive du secret bancaire à partir de mars 2009. Mais un soutien aussi lorsque, de Genève à Lausanne, des juges helvétiques lui permirent, par leur assistance et leurs compétences, de lever le voile sur plusieurs scandales politico-financiers retentissants. Lire la suite.

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