Le patron de l’AS Monaco n’en a peut-être pas fini avec la justice suisse

Lundi 22 octobre 2018

Le patron de l’AS Monaco n’en a peut-être pas fini avec la justice suisse

La justice suisse a rendu un non-lieu dans une affaire de corruption impliquant Dmitri Rybolovlev. Mais le parquet se réserve le droit de rouvrir l’enquête.

De notre correspondant à Genève, Ian Hamel Modifié le 20/10/2018 à 17:11 - Publié le 19/10/2018 à 17:46 | Le Point.fr

À quel moment commet-on un délit ? Quand on demande à quelqu’un de l’exécuter ou lorsqu’il y a un début d’exécution ? Dans son ordonnance de classement du 5 septembre 2018, le Ministère public de Genève accable Dmitri Rybolovlev, et son avocate, Tetiana Bersheda, mais il les absout de toute tentative de contrainte et de corruption active. Motif ? Il considère que les actes préparatoires ne sont pas punissables dans la mesure où la justice helvétique n’a pas pu prouver l’existence de démarches concrètes de corruption. Néanmoins, cette ordonnance de non-lieu de huit pages, signée par Stéphane Grodecki, le premier procureur, est particulièrement accablante pour l’image du patron de l’AS Monaco. Elle parle de tentatives « moralement particulièrement critiquables et choquantes ». Lire la suite.

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