Pourquoi l’affaire Bouvier s’éternise

Lundi 4 décembre 2017

Pourquoi l’affaire Bouvier s’éternise

Dejan Nikolic Publié lundi 4 décembre 2017 à 14:51, modifié lundi 4 décembre 2017 à 14:51.

Malgré les 445 millions retirés de la vente du « Salvator Mundi », l’oligarque Dmitri Rybolovlev refuse de retirer sa plainte contre le marchand d’art genevois. Son avocat et ténor du barreau à Paris dénonce un « enfumage médiatique ». Des échanges de courriels documentent l’escroquerie reprochée à Yves Bouvier

Le milliardaire russe Dmitri Rybolovlev ne veut rien lâcher. Il maintient sa plainte contre le marchand d’art genevois Yves Bouvier. Pourtant, le propriétaire du club de foot AS Monaco est parvenu à empocher une plus-value astronomique (environ 310 millions de francs) lors de la revente du joyau de sa collection, le « Salvator Mundi » de Léonard de Vinci, il y a bientôt trois semaines.

La toile attribuée au grand maître de la Renaissance a en effet trouvé preneur à New York pour 445,4 millions de francs, devenant ainsi la toile la plus chère au monde. Les avocats d’Yves Bouvier ont immédiatement jugé que la procédure judiciaire enclenchée en 2015 par Dmitri Rybolovlev était sans fondement.

« Leur raisonnement ne tient pas debout », rétorque Me Hevré Temime, contacté par Le Temps. L’avocat de l’oligarque russe rappelle que « l’escroquerie est une infraction instantanée, consommée au moment de la transaction originelle de 2013 et non pas lors de la récente revente qui, en l’espèce, n’a pas été orchestrée pour prouver le mécanisme d’escroquerie » dont est accusé Yves Bouvier. Lire la suite.

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