Les comptes au Luxembourg du président Dos Santos

Jeudi 18 janvier 2007 — Dernier ajout jeudi 28 juin 2007

Les comptes au Luxembourg du président Dos Santos

Le 18.01.07 C’est l’évènement géopolitique du début d’année. Depuis ce 1er janvier 2007, l’Angola adhère à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et confirme son statut de nouvelle puissance stratégique. Ce douzième membre du cartel accède au système de régulation des cours pétroliers après être devenu en 2006 l’un des principaux fournisseurs de la Chine (15% des importations de Pékin) et le septième fournisseur des États-Unis.

À l’échelle du continent Africain, ces évolutions dessinent – en théorie seulement – un avenir radieux pour l’Angola, dont les populations souffrent toujours des conséquences de trente années de guerre civile. En effet, selon le Fonds monétaire international, l’économie angolaise connaîtra en 2007 une croissance record de 31 %, après le chiffre, déjà très élevé, de 15% atteint en 2006.

Pour autant, l’exceptionnel niveau de corruption du président Jose Dos Santos, et le contrôle que son clan exerce sur la manne pétrolière, ne permettra pas à la majorité des angolais de connaître des jours meilleurs. Pour l’année 2006, l’organisation Transparency International a classé l’Angola comme l’un des pays les plus corrompus de la planète (142e sur 163).

Alors que cette dépravation financière laisse indifférentes les compagnies pétrolières chinoises ; les sociétés américaines et européennes, qui comptent toutes des bureaux dans la capitale Luanda, ont tendance elles à nuancer ces dérives, en affirmant que ces détournements ne servent pas à des enrichissements personnels. www.geopolitique.com est en mesure de prouver le contraire.

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