Les juges de Singapour donnent raison à Yves Bouvier

Mercredi 19 avril 2017

Les juges de Singapour donnent raison à Yves Bouvier

Marché de l’art Dans un jugement très étayé, le Cour d’appel de Singapour indique que pour trancher le fond du conflit qui oppose Dmitri Dybolovlev à Yves Bouvier, il faudra changer de for.

Il n’y aura pas de procès opposant le milliardaire russe Dmitri Rybolovlev et l’homme d’affaires genevois Yves Bouvier à Singapour. Plus précisément : le fond du litige entre le Russe, grand collectionneur d’art, et le Genevois, qui lui a vendu une trente-sept chefs d’œuvre pour 1,95 milliard de francs, ne pourra être tranché dans la cité-Etat. Autrement dit, pour aller plus loin, il faudrait changer de for juridique.

C’est ce qui ressort du jugement récent de la Cour d’appel de la République de Singapour, statuant sur l’appel interjeté par Yves Bouvier, sa société MEI Invest Ltd, Tania Rappo, la personne qui avait présenté Dmitri Rybolovlev au Genevois, et les sociétés Accent Delight International Ltd et Xitrans Finance Ltd, dont le Russe est partie prenante.

[…] Dans cette affaire aux ramifications multiples, l’épisode asiatique semble terminé. Reste une action pénale pendant à Monaco, lieu de résidence de Dmitri Rybolovlev, où il possède le club de football local.

Si une action civile devait être menée, les juges singapouriens semblent indiquer dans leur jugement que c’est à Genève qu’elle devrait avoir lieu. C’est là, en effet, que Yves Bouvier et Dmitri Rybolovlev ont fait connaissance, par l’entremise de Tania Rappo, une amie du couple Rybolovlev, alors résident genevois. Yves Bouvier a montré au Ports francs de Genève dont il est un des grands clients, via sa société de transport, Natural Le Coultre, plusieurs des toiles qu’il a vendues au Russe. Lire la suite.

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