Kazakhgate : d’autres protagonistes visés par la justice

Jeudi 26 février 2015

Kazakhgate : d’autres protagonistes visés par la justice

Publié le 26/02/2015 à 07:41, Mis à jour le 26/02/2015 à 07:54

Justice

Dans sa longue traque de l’argent du « Kazakhgate », commencée en 2012, la justice française a déjà mis en examen plusieurs protagonistes. C’est le cas d’une avocate niçoise, Catherine Degoul, pour « corruption d’agents publics étrangers » et « blanchiment en bande organisée ». Un autre acteur de ce dossier, l’ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, Jean-François Etienne des Rosaies, a lui été placé en garde à vue par les juges d’instruction en septembre 2014.

Les magistrats soupçonnent que pour faciliter le contrat de vente d’hélicoptères entre la France et le Kazakhstan, l’Elysée serait parvenu, à la demande du président Kazahk, Noursoultan Nazarbayev, à faire évoluer une loi belge afin d’éviter notamment à l’un de ses amis, le sulfureux milliardaire Belgo-Kazakh Patokh Chodiev, une condamnation pour corruption en Belgique. Cette opération, à laquelle, selon « Le Canard Enchaîné », ont participé Jean-François Etienne des Rosaies ainsi que l’avocate de Chodiev, Catherine Degoul, aurait permis à l’oligarque de solder son affaire via une transaction financière avec la justice en juin 2011. Un mois plus tard, le contrat des hélicoptères était signé.

Les policiers de l’Office central de répression de la grande délinquance financière ont alors mis à jour en 2012 d’importants versements de fonds qu’ils jugent « suspects ».

Plusieurs virements d’un montant de plus d’un million d’euros, dont certains en provenance de paradis fiscaux, auraient ainsi été effectués au profit de l’ex-préfet Etienne des Rosaies. Des fonds qui, selon lui, proviendraient de « remboursements de frais » ou « d’honoraires perçus au titre de missions ». Des déclarations qui se heurtent au scepticisme des enquêteurs. Lire la suite.

Revenir en haut