États-Unis : Teodorin Obiang contraint de renoncer à 30 millions de dollars d’avoirs

Vendredi 17 octobre 2014

Biens mal acquis

États-Unis : Teodorin Obiang contraint de renoncer à 30 millions de dollars d’avoirs

lundi 13 octobre 2014 17:52 Par Joël Té-Léssia

Teodoro Nguema Obiang, le fils du président de la Guinée équatoriale, a accepté de renoncer à 30 millions de dollars d’avoirs aux États-Unis pour conserver ses autres biens dans le pays. Il était accusé de les avoir acquis avec de l’argent issu de la corruption.

Teodoro Nguema Obiang Mangue, fils du président de la Guinée équatoriale et 2e vice-président du pays d’Afrique centrale, a conclu un accord avec le ministère de la Justice américaine en vertu duquel il renonce à 30 millions de dollars d’avoirs aux États-Unis. Parmi ces biens figurent une villa à Malibu, en Californie, une Ferrari et plusieurs objets de collection ayant appartenus à Michael Jackson.

Celui qui est surnommé « Teodorin » Obiang était accusé par les autorités américaines d’avoir acquis ces biens avec de l’argent issu de la corruption. Selon le dossier rassemblé par les procureurs américains depuis 2011, l’aîné du président Teodoro Obiang, dont le salaire annuel officiel est de 100 000 dollars, a amassé une fortune de 300 millions de dollars dans ce pays « grâce à la corruption et au blanchiment d’argent, en violation des lois américaines et équato-guinéenne ».

[…] Les autorités américaines vont reverser 20 millions de dollars tirés de la vente de ces biens à une ONG « pour le bénéfice de la population équato-guinéenne », tandis que 10,3 millions de dollars d’amende en amende aux États-Unis qui les « redistribueront au peuple équato-guinéen en fonction de la législation », indique le communiqué de la justice américaine.

[…] Teodorin Obiang conserve néanmoins environ 40 millions de dollars de biens sur les 70,8 millions que voulait saisir la justice américaine, notamment un jet privé, un yacht et divers objets ayant appartenu à Michael Jackson, dont les célèbres gants blancs incrustés de cristaux.

Ces biens pourraient toutefois être saisis et vendus par la justice américaine « s’ils sont encore une fois introduits sur le territoire » des États-Unis. Lire la suite sur le site du magazine Jeune Afrique.

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