Affaire Balkany : perquisition du cabinet d’avocats de Sarkozy

Lundi 2 juin 2014 — Dernier ajout vendredi 4 juillet 2014

Affaire Balkany : perquisition du cabinet d’avocats de Sarkozy

Publié le 02/06/2014 à 20:16

Le cabinet d’avocats dont Nicolas Sarkozy est un associé a été perquisitionné le 21 mai dans l’enquête sur une présomption de fraude fiscale qui vise le couple Balkany, des proches de l’ex-chef de l’Etat, a indiqué lundi une source judiciaire qui confirmait une information de M6.

Cette perquisition du cabinet Claude & Sarkozy s’est tenue le jour du placement en garde à vue d’Isabelle Balkany et d’un proche du couple, Jean-Pierre Aubry. Tous deux ont été mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale.

Sollicité par l’AFP, Me Arnaud Claude n’a pas donné suite.

Les juges financiers parisiens s’intéressent à deux villas, à Saint-Martin aux Antilles et à Marrakech, dont ils sont convaincus que les véritables propriétaires sont les Balkany.

Selon une source proche du dossier, les enquêteurs pensent avoir identifié Isabelle comme ayant-droit d’une société qui est propriétaire de la villa Pamplemousse à Saint-Martin.

Ils ont également relié Jean-Pierre Aubry à une société panaméenne, titulaire de deux comptes à Singapour et qui serait propriétaire de la villa de Marrakech.

Selon M6, les enquêteurs, qui sont repartis du cabinet avec des documents, se demandent si le cabinet a pu participer au montage permettant la fraude fiscale présumée.

Nicolas Sarkozy faisait partie des fondateurs du cabinet. De nouveau inscrit au barreau depuis qu’il a été battu à la présidentielle de 2012, il figure parmi les quatre associés sur le site internet du cabinet.

Les déboires judiciaires des Balkany, des intimes de Nicolas Sarkozy, sont nés des révélations d’un ancien allié politique du couple, Didier Schuller. Il avait remis des documents aux juges concernant les villas de Marrakech et de Saint-Martin.

Le cabinet d’Arnaud Claude et de Nicolas Sarkozy avait déjà fait l’objet d’une perquisition en juillet 2012 dans le cadre de l’affaire Bettencourt.

AFP

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