Corruption : le constructeur italien AgustaWestland se crashe en Inde

Jeudi 9 janvier 2014 — Dernier ajout mardi 1er juillet 2014

Corruption : le constructeur italien AgustaWestland se crashe en Inde

M.C. avec agences | 02/01/2014, 11:02 - 890 mots

L’Inde a annulé à la suite d’un scandale de corruption le contrat portant sur l’achat de 12 hélicoptères VVIP/VIP passé avec le constructeur italien AgustaWestland (groupe Finmeccanica). Un contrat de 556 millions d’euros.

Après plusieurs mois d’enquête, l’Inde a finalement annulé à la suite d’un scandale de corruption le contrat portant sur l’achat de 12 hélicoptères VVIP/VIP passé avec le constructeur italien AgustaWestland (groupe Finmeccanica), a annoncé mercredi le ministère de la Défense dans un communiqué. Signé en février 2010, ce contrat, d’un montant de 556,2 millions d’euros, a été annulé à la suite d’une réunion entre le ministre de la Défense indien A. K. Antony et le Premier ministre, Manmohan Singh.

Le gouvernement « a mis fin à l’accord de manière immédiate (…) sur la base de violation de la clause d’intégrité conclue dans le cadre du pré-contrat avec AWIL » (AgustaWestland International Limited), a précisé le communiqué. AgustaWestland est soupçonné d’avoir versé des pots-de-vin au gouvernement indien en marge de la vente en 2010 des hélicoptères de type AW101, destinés au transport de hautes personnalités comme le président et le Premier ministre. AgustaWestland avait gagné contre l’américain Sikorsky avec le S-92. Le russe Rosoboronexport, qui proposait le Mi-172 mais qui n’a pas voulu signer la clause d’intégrité (Pre-contract Integrity Pact-PCIP), avait été éliminé par les Indiens.

L’ancien chef de l’armée de l’air soupçonné de corruption

La police indienne avait fouillé en mars dernier la maison de l’ancien chef des forces armées aériennes S.P. Tyagi, qui nie toute implication dans cette affaire. Selon les médias, de l’argent aurait été versé au cousin de ce dernier, et d’autres sommes auraient transité via des intermédiaires et des comptes à l’étranger, en Grande-Bretagne, en Suisse, en Tunisie et sur l’île Maurice. Lire la suite sur le site du journal La Tribune.

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