Saint-Marin assiégé par le fisc italien

Samedi 24 juillet 2010

Saint-Marin assiégé par le fisc italien

Depuis le 1er juillet, ce petit État indépendant doit déclarer au Trésor italien toute transaction commerciale ou financière. Rayé de la liste OCDE des paradis fiscaux, Saint-Marin se plaint de harcèlement.

Connu en Italie pour sa discrétion fiscale, le petit État indépendant de Saint-Marin a le blues. Depuis le 1er juillet, le Trésor italien l’oblige à déclarer toute transaction commerciale ou financière dépassant 50 000 euros. Une humiliation que les responsables locaux peinent à digérer. « Si au moins Giulio ­Tremonti -le ministre italien des ­Finances- consentait à nous ren­contrer au lieu de nous imposer des mesures discriminatoires ! », se plaint au Figaro Pasquale Valentini, ministre des Finances et du Budget de Saint-Marin. « Il connaît pourtant bien notre réalité », ajoute-t-il. Avant d’entrer au gouvernement italien, Giulio Tremonti a été pendant quinze ans conseiller de l’autorité monétaire de la principauté. Lire la suite.

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