Un nouvel Angolagate à Genève

Mercredi 14 janvier 2009 — Dernier ajout vendredi 20 novembre 2009

Un nouvel Angolagate à Genève

actu-match | Mercredi 14 Janvier 2009

Extraits de l’article mis en ligne sur le site du magazine Paris Match :

Ses amis le surnomment le « miraculé » de l’affaire Elf parce qu’il a échappé à toutes les poursuites. Jack Sigolet, ancien patron de la Fiba, l’une des banques d’Elf-Aquitaine, et ex-bras droit d’André Tarallo, le « M. Afrique » du groupe pétrolier, se voit rattraper par la justice. La semaine dernière, le juge suisse Yves Aeschlimann a longuement perquisitionné les locaux de sa société Adfin, rue Plantamour à Genève, dans l’immeuble où Alfred Sirven, l’homme de l’ombre du groupe Elf, avait ses bureaux.

Ce coup de filet vise à retrouver la trace de dizaines de millions d’euros de fonds occultes en provenance d’Angola ayant pu transiter par Genève. Ce nouvel « Angolagate » a pour origine les investigations du juge de Marseille Charles Duchaine qui enquête, depuis plusieurs mois, sur les liens avec le grand banditisme corse d’un club de poker parisien, le Cercle Concorde.

Dans cette affaire, aux contours financiers complexes, est mis en examen un banquier genevois, François Rouge, par ailleurs le banquier de Sigolet et celui de la Sonangol, la compagnie pétrolière de l’Etat angolais. Or, en novembre 2007, Jack Sigolet et le banquier François Rouge, convoyés par le pilote privé italien, ont participé à Dubai à une rencontre entre le ministre angolais du Pétrole et Laurent Bazin, sulfureux intermédiaire apparu dans le feuilleton du Cercle Concorde.

Lire l’article dans son intégralité.

Revenir en haut