Saisie de 2,5 tonnes de cocaïne par la marine française

Vendredi 1er février 2008 — Dernier ajout samedi 2 février 2008

Afrique

Saisie de 2,5 tonnes de cocaïne par la marine française

REUTERS | 31.01.2008 | 23:07

DAKAR (Reuters) - Un navire de guerre français a intercepté au large des côtes de l’ouest de l’Afrique un chalutier battant pavillon libérien transportant 2,5 tonnes de cocaïne, a annoncé jeudi un responsable du Bureau des Nations unies sur les Drogues et la Criminalité (UNODC).

Il s’agit la plus importante saisie de cocaïne cette année au large de l’Afrique de l’Ouest. La région, dont les longues côtes sont peu surveillées, a tendance à devenir une plaque tournante de leur trafic pour les cartels de la drogue latino-américains.

Le chalutier Blue Atlantic a été arraisonné mercredi par les marins du Tonnerre et ses neuf membres ghanéens ont été arrêtés à 520 km au sud-ouest de Monrovia, la capitale du Liberia, a déclaré à Reuters Amado de Andres, représentant adjoint de l’UNODC en Afrique de l’Ouest.

Lorsque l’équipage a compris qu’il allait être intercepté, il a jeté à la mer des bidons contenant la drogue, mais 2,5 tonnes de cocaïne contenues dans plus de 90 bidons ont néanmoins été saisies.

De Andres a précisé que la marine française avait pu procéder à cette interception grâce à des informations fournies par le Centre d’analyse et d’opérations contre le trafic maritime de stupéfiants-Narcotrafic (MAOC-N), unité nouvellement créé par l’Union européenne et dont le siège se trouve à Lisbonne.

L’Onu et les agences occidentales de lutte contre le trafic de stupéfiants ont mis en garde contre l’utilisation de l’Afrique de l’Ouest comme plaque tournante du trafic vers l’Europe, en particulier en Guinée Bissau, où la police est mal équipée et mal payée.

Les trafiquants tentent maintenant de prendre pied dans d’autres pays et en particulier au Liberia, qui sort d’une meurtrière guerre civile de quatorze ans, a noté de Andres.

Pascal Fletcher, version française Nicole Dupont

© REUTERS

Publié avec l’aimable autorisation de l’Agence Reuters.

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