Résolution du volet suisse de l’opération Virus

Mardi 14 mai 2013 — Dernier ajout jeudi 4 février 2021

Résolution du volet suisse de l’opération Virus

mardi, 14.05.2013

GPF. La fiduciaire genevoise a été liquidée après la condamnation en janvier de son administrateur pour blanchiment aggravé L’enquête en France semble en stand-by

Ian hamel

En octobre dernier, l’opération « Virus » a occupé la une de la presse française et suisse. Elle mettait en cause Florence Lamblin, une élue écologiste de Paris, inculpée pour « blanchiment en bande organisée » et pour « association de malfaiteurs ». A un vaste trafic de cannabis, en provenance du Maroc et inondant la région parisienne, s’ajoutaient de la fraude fiscale, au profit de notables français, et du blanchiment d’argent, passant par Genève. Deux financiers de la place avaient alors été incarcérés.

Depuis, c’est le silence sur cette affaire. A Paris, rien ne bouge. A Genève, en revanche, la justice s’est saisie de l’affaire. « La justice reproche à la fiduciaire GPF de ne pas s’être souciée de l’origine du liquide qu’elle faisait remettre à ses clients en France. En revanche, les banques, dépositaires des fonds en Suisse, ignoraient les détails pratiques de ce mécanisme de compensation. Tout juste peut-on leur reprocher de ne pas avoir posé davantage de questions à GPF », résume Jean-Bernard Schmid, l’un des magistrats en charge de l’affaire. Lire la suite sur le site du journal l’Agefi.

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