OM : la justice s’attaque au « parrain » présumé des transferts

Dimanche 8 mai 2016

Sport | 7 mai 2016 | Mise à jour le 8 mai 2016

OM : la justice s’attaque au « parrain » présumé des transferts

INFO JDD - Jean-Luc Barresi passe pour un des derniers « parrains » du vieux port. Pendant des années, il aurait été le « vrai patron » de l’Olympique de Marseille via les transferts. Il est convoqué jeudi… sous la menace d’une garde à vue et d’une mise en examen.

Une ambiance moite autour de lui. Son ombre traverse tout le dossier des comptes de l’OM… Jean-Luc Barresi est convoqué jeudi par les policiers de l’office central de lutte contre la criminalité organisée, dans les locaux de la police marseillaise. A l’issue d’une probable garde à vue, Barresi risque d’être présenté au juge Guillaume Cotelle en vue d’une éventuelle mise en examen. Sont visés des soupçons d’extorsion de fonds, d’associations de malfaiteurs, et de recel d’abus de biens sociaux. Inconnu du grand public, « agent de joueur », « Monsieur Barresi », comme on l’appelle sur le vieux port, passe pour être une des figures du banditisme marseillais. Une sorte de « parrain », selon certains… D’ailleurs, le dossier judiciaire des comptes de l’OM le désigne à maintes reprises comme la tête de pont du « banditisme local ».

« Barresi, il suffit qu’il achète un ticket de métro pour que la police veuille perquisitionner tout le métro »

Selon l’enquête, il aurait un rôle central, souvent au grand jour, parfois occulte, dans les transferts de joueurs, dont le préjudice total pour l’OM oscille entre 63 et 72 millions d’euros, selon les estimations.

Jean-Luc Barresi, dont le frère aîné Bernard purge une peine de 10 ans de prison, après 16 ans de cavale, dans le cadre d’une attaque de fourgon blindé, n’a pour sa part été condamné qu’à une seule reprise, dans une affaire de disparition suspecte… « La condamnation est cassée, donc son casier est vierge », assure au JDD son avocat Me Pierre Bruno, qui dénonce « un roman policier » concernant la réputation de son client. « Barresi, il suffit qu’il achète un ticket de métro pour que la police veuille perquisitionner tout le métro », dit un autre avocat. On ne prête qu’aux riches… Lire la suite sur le site du JDD.

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