Les mauvaises affaires offshore de « Dédé la Sardine »

Mercredi 6 avril 2016

Les mauvaises affaires offshore de « Dédé la Sardine »

LE MONDE | 05.04.2016 à 14h43 • Mis à jour le 05.04.2016 à 19h42 | Par Maxime Vaudano

André Guelfi a toujours aimé les sociétés offshore, mais elles ne le lui ont guère rendu. L’histoire des différentes sociétés gravitant autour de lui qu’a pu reconstituer Le Monde à partir des « Panama papers » ressemble en effet à une succession de déconvenues.

L’aventure commençait pourtant bien. En 1994, l’homme d’affaires né au Maroc est l’un des personnages incontournables pour les Français qui souhaitent profiter de l’ouverture économique de l’ex-URSS. « Dédé la Sardine » joue les intermédiaires entre le pétrolier français Technip et le président ouzbek Islam Karimov pour le gigantesque contrat de la raffinerie de Boukhara. Pour encaisser la commission de 18 millions de dollars promise par Technip, il ouvre la société Collister Overseas Corp. aux îles Vierges britanniques. C’est par elle que circuleront les rétrocommissions de 3 millions de dollars reversées sur les comptes offshore des anciens patrons de Technip et d’Elf Georges Krammer et Alfred Sirven – qui vaudront au premier trois ans de prison et 200 000 euros d’amende en 2010, le second étant mort avant le procès.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/panama-papers/article/2016/04/05/panama-papers-les-mauvaises-affaires-offshore-de-dede-la-sardine_4896200_4890278.html#TXt71keb8Bb9RGmh.99

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