La justice protège-t-elle les banques ?
Analyse
La justice protège-t-elle les banques ?
ANALYSE. Dans la gestion de fortune, des comportements considérés comme contraires aux bonnes pratiques ne sont pas forcément jugés graves par la justice suisse. Il est donc plus difficile pour les clients d’obtenir réparation
Sébastien Ruche
Publié lundi 9 mai 2022 à 20:03
Modifié lundi 9 mai 2022 à 22:08
Lorsqu’on travaille dans la finance en Suisse, il faut vraiment y mettre du sien pour être condamné pour malversations. Par exemple lorsqu’un gérant multiplie les transactions afin de générer des commissions. Dans les milieux financiers, cette combine vieille comme le monde – dénommée barattage ou churning – est considérée comme excessive lorsqu’un portefeuille « tourne » entre une et deux fois au cours d’une année. C’est-à-dire que toutes les positions ont été vendues et autant ont été rachetées – deux fois. Mais pour que la justice accepte que le client concerné dépose une plainte pénale, il faut que son portefeuille ait tourné au moins… huit fois en une année. Lire la suite.
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