La banque suisse liée à la galaxie Espirito Santo placée sous enquête

Jeudi 4 septembre 2014

naufrage financier jeudi 04 septembre 2014

La banque suisse liée à la galaxie Espirito Santo placée sous enquête

Par Pierre-Alexandre Sallier

La banque suisse liée à la galaxie Espirito Santo est placée sous enquête La Finma ouvre une procédure contre la Banque Privée Espirito Santo. Son rôle dans la diffusion d’emprunts du conglomérat portugais est dans le viseur. La banque organise sa propre liquidation

L’autorité de tutelle du secteur bancaire a annoncé mercredi l’ouverture d’une enquête pour vérifier si la Banque Privée Espirito Santo avait enfreint le droit de la surveillance. Faisant suite à une série de contrôles, cette procédure juridique « d’enforcement » vise à « déterminer quel rôle a joué cette banque suisse dans la distribution de titres Espirito Santo », indique la Finma. Les autorités portugaises s’interrogent de leur côté depuis le début du mois d’août sur le rôle joué par cet établissement – à qui étaient confiés plus de 5 milliards de dollars – dans la diffusion des emprunts du conglomérat portugais, au cours des mois ayant précédé son écroulement.

La Finma dit également enquêter sur la façon dont « les propriétaires de la banque » ont pu « influencer » cette distribution d’emprunts du groupe portugais auprès des clients d’une banque de Pully qui lui était historiquement liée. L’autorité fédérale pourrait donc clarifier si les dirigeants de la galaxie Espirito Santo se sont servis de la banque helvétique pour obtenir des souscriptions aux milliards d’euros d’emprunts contractés par le groupe pour se maintenir à flot.

Le conglomérat Espirito Santo coulé, ces emprunts n’ont plus guère de chances d’être remboursés. La Banque Privée Espirito Santo a ainsi annoncé à ses clients portugais dans un courrier – obtenu mardi par l’Agence France-Presse – qu’ils ne pouvaient espérer récupérer plus de 2% de la valeur de leur titre de dette Espirito Santo International. Et au mieux 25% de leurs emprunts Rioforte, autre structure du groupe. Lire la suite sur le site du journal Le Temps.

Revenir en haut