Jeux et paris : l’arrivée de la concurrence se précise

Dimanche 18 mai 2008 — Dernier ajout samedi 26 avril 2008

REFORME.

Jeux et paris : l’arrivée de la concurrence se précise

Gabriel Richalot

mardi 08 avril 2008 | Le Parisien

Extraits d’un article mis en ligne sur le site du journal Le Parisien :

illustration : (LP/FORTUNATO.) (LP/AURELIE AUDUREAU.)

Pressé par Bruxelles, le gouvernement décidera prochainement des modalités d’ouverture à la concurrence des jeux et paris. Sans doute « en 2009 ou début 2010 », nous annonce Eric Woerth, le ministre du Budget.

TOUT EST PRET , il ne manque plus que le feu vert de l’Elysée. L’ancien ministre Bruno Durieux a mené ces derniers mois, au nom de l’Inspection générale des finances, une mission visant à définir quelles pourraient être les modalités d’une ouverture à la concurrence des jeux en France. Matignon et Bercy ont reçu les conclusions de son travail en fin de semaine dernière.

Nicolas Sarkozy devrait les valider prochainement.

Une première réunion de travail est prévue à la fin avril. A l’échelle nationale, une nouvelle structure interministérielle devrait être créée, avec pour mission de délivrer aux opérateurs les licences qui leur permettront de pratiquer légalement des activités de jeux en ligne en France. Ces opérateurs devront respecter un cahier des charges très strict permettant de lutter efficacement contre les problèmes de blanchiment d’argent et d’addiction des joueurs. Une enquête scientifique de grande ampleur va être menée pendant deux ans pour rassembler des informations fiables sur le sujet.

Les opérateurs étrangers (Unibet, Bwin, etc.) attendaient ce signal de l’Etat depuis de longs mois, prêts à partir à l’assaut du marché français. Ils devront se conformer au schéma retenu, qui diffère nettement de ce qu’ils ont mis en place dans des paradis fiscaux comme Malte ou Gibraltar. La Française des jeux, le PMU et les casinotiers français disposent, eux, d’environ un an pour s’adapter à cette nouvelle donne.

Lire l’article sur le site du journal Le Parisien.

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