GB : une ex-filiale d’Airbus poursuivie pour des faits présumés de corruption

Jeudi 30 juillet 2020

GB : une ex-filiale d’Airbus poursuivie pour des faits présumés de corruption

30 juil. 2020 Par Agence France-Presse

  • Mediapart.fr

Une ex-filiale d’Airbus, GPT Special Project Management Ltd, et trois de ses ex-employés doivent comparaître en septembre devant un tribunal britannique pour d’anciens faits présumés de corruption, ont annoncé jeudi Airbus et le Serious Fraud Office britannique (SFO).

Une ex-filiale d’Airbus, GPT Special Project Management Ltd, et trois de ses ex-employés doivent comparaître en septembre devant un tribunal britannique pour d’anciens faits présumés de corruption, ont annoncé jeudi Airbus et le Serious Fraud Office britannique (SFO).

Les mis en cause sont poursuivis pour « corruption entre janvier 2007 et décembre 2012 en rapport avec des contrats attribués à GPT pour des travaux effectués pour la Garde nationale saoudienne », affirme dans un communiqué le SFO, l’organisme britannique de lutte contre la délinquance financière.

L’audience devant le tribunal londonien de Westminster doit se tenir le 14 septembre.

L’enquête du SFO, déclenchée en août 2012, concerne des faits dénoncés par un lanceur d’alerte « antérieurs à l’acquisition de GPT » par Airbus, se défend Airbus, qui a fermé sa filiale en avril 2020

La résolution de cette affaire « n’affectera pas l’accord de report des poursuites judiciaires du Royaume-Uni du 31 janvier 2020 », précise l’avionneur européen.

Airbus a conclu ce jour-là un accord avec les justices française, britannique et américaine lui permettant d’éviter des poursuites contre le paiement d’amendes totalisant 3,6 milliards d’euros.

Les trois pays enquêtaient conjointement sur des « irrégularités » portant notamment sur les agents commerciaux intervenant dans les contrats de vente d’avions ou de matériels militaires.

Dans le cas de GPT, l’enquête britannique vise des faits de corruption présumée en marge d’un contrat passé en 1978 et reconduit à plusieurs reprises depuis entre Londres et Ryad pour la fourniture de services de communication pour la garde nationale saoudienne.

Le projet, baptisé « Sangcom », avait été reconduit en 2010 pour un montant de deux milliards de livres, avait rapporté le quotidien britannique Daily Telegraph.

mra-jbo/sw/ak/eb

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