Citibank / Dictateurs en série

Mardi 6 février 2001 — Dernier ajout vendredi 14 septembre 2007

Jeune Afrique / Dernières nouvelles n°2091

  • 6 février 2001 - par MARWANE BEN YAHMED

Extrait de l’article en ligne sur le site de Jeune Afrique

Citibank

Dictateurs en série.

  • La banque américaine Citibank a gelé, fin janvier, les comptes d’un autre couple présidentiel déchu : celui des Philippines, Joseph Estrada et son épouse Luisa Ejercito.

Les autorités de Manille, qui les accusent de corruption et de détournement, ont découvert le pot aux roses : deux comptes « CitiGold » - dénomination réservée à une clientèle très riche (plus de 100 000 dollars de dépôt initial) -, l’un de 3 millions de dollars et l’autre de 300 000 dollars.

Les avocats d’Estrada affirment que cet argent a été gagné avant 1998, date de l’arrivée au pouvoir de leur client qui était acteur de cinéma… Mais ils n’ont pas d’explication pour un versement de 200 000 dollars effectué en octobre 1999, le salaire du président Estrada ne dépassant pas 12 000 dollars par an.

Ce scandale n’est pas le premier pour la Citibank, qui s’était engagée, en novembre 1999, à vérifier dorénavant l’origine des fonds de ses illustres clients, parmi lesquels figuraient l’ancien Premier ministre du Pakistan, Benazir Bhutto, le fils du général nigérian Sani Abacha et le frère de l’ex-président mexicain Carlos Salinas.

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